L’exemple type est celui du tsunami. Cet aléa ne se génère pas spontanément, mais est un effet secondaire de l’occurrence d’un autre aléa : fort tremblement de terre, éruption volcanique ou glissement de terrain sur le talus continental.
Il en résultera que la période de retour des tsunamis sera déterminée par la période de retour des aléas qui l’induisent.
Il en est partiellement de même pour les mouvements de terrain qui peuvent être induits par le passage des ondes émises par un séisme important ou par la déstabilisation des flancs d’un volcan lors d’une éruption, ou par l’occurrence de fortes précipitations. Ces glissements de terrain peuvent à leur tour obstruer le cours d’une rivière, provoquant localement une inondation en amont. La rupture ultérieure du barrage naturel provoquera une autre catastrophe hydraulique en aval.
Le volcanisme est également associé aux coulées de boues (les lahars) et perturbe le climat par ses rejets de gaz et de cendres dans l’atmosphère.
Il faut être conscient de l’existence de ces couplages lorsque l’on interprète ou utilise les lois fréquence/magnitude.