L'analyse de ces données montre inévitablement, pour la période concernée, une diminution de la couverture végétale forestière, entre le 18e siècle et la fin 19e, puis une augmentation jusqu'à la période actuelle.
Parallèlement, les données démographiques font état d'une augmentation de la population jusque vers la fin du premier tiers du 19e siècle, puis une lente et inexorable baisse démographique. Ce n'est que depuis la fin du 20e siècle que la population connaît à nouveau une augmentation. Toutefois, pour cette période, il n'y a pas de régression des espaces forestiers.
En revanche, la perception et les besoins en aménités placent les milieux naturels de la montagne de Lure dans une autre relation. Ce qui est vu comme étant du " milieu naturel ", en particulier la forêt, fait l'objet de projets et d'enjeux correspondant à un contexte socioculturel essentiellement urbain.