Introduction
Auteur : Guy Ouillon, Université de Nice Sophia-Antipolis.
La section précédente a permis de définir la magnitude d’un aléa ainsi que quelques méthodes permettant sa mesure dans des cas très particuliers.
Au fur et à mesure que les observations s’accumulent, il apparaît vite qu’un événement naturel ne peut être quantifié par une seule valeur de magnitude : pour un même type d’aléa, il existe des événements plus ou moins forts, dont les énergies associées balaient généralement un intervalle gigantesque.
Dans toute étude d’aléa, il est donc de rigueur de quantifier la fréquence temporelle d’occurrence d’un événement, mais aussi la dépendance de cette fréquence en fonction de la magnitude.
Ceci conduit à l’établissement de lois fréquence/magnitude, dont le caractère est fortement probabiliste.