Pour cartographier la menace pour l’homme, ses biens, ses activités, susceptibilité et conséquences potentielles sont traduites en classes de risque dans une matrice à double entrée.
ETAPES DE LA DEMARCHE PROPOSEE
Crédits:
Maquaire et al., 2006. Actes de colloques mis en ligne sur le site du CNRS Littoral - Environnement - Télédétection - Géomatique (
LETG
, Université de Nantes)
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Cette méthode est notamment utilisée en Suisse et en Italie, où le risque est exprimé en quatre catégories : nul, faible, modéré, élevé (R0, R1, R2, R3).
Les classes doivent être ajustées afin d’impliquer un type précis de comportement et de mesures de prévention en terme d’occupation du sol.
Les cartes doivent également tenir compte des variations dans le temps des aléas et des enjeux. Plusieurs sénarii sont donc envisageables pour restituer la dynamique du risque sur un territoire donné (Leone, 2004. Fig. 2.3-2).
Le zonage de l’aléa doit prendre en considération plusieurs composantes :
- les composantes spatiales, à partir des observations et de la modélisation ;
- temporelles, à partir de l’occurrence des phénomènes déduite des fréquences historiques et des indices d’activité relevés ;
- énergétiques, à partie de la mesure des paramètres mesurables : magnitude, puissance, etc.
Exemple
CARTES EVALUANT LES RISQUES NATURELS EN MARTINIQUE
Crédits: Maquaire et al., 2006. Actes de colloques mis en ligne sur le site du CNRS Littoral - Environnement - Télédétection - Géomatique (
LETG
, Université de Nantes).