Bilan



La réalité des dégâts est kaléidoscopique :

L’aléa, le temps, l’espace et la société sont indissociables dans l’appréciation du risque, toujours territorialisé.

Après le passage de Lothar, pour la seule ville de Paris, le montant des réparations s’élève à environ 70 millions d’euros : à terre 6 000 arbres des rues et 140 000 arbres dans les bois (Boulogne et Vincennes), 60 % des toitures endommagées, des dégâts importants au patrimoine architectural, 5 000 sépultures tombées…

Le bilan est donc très lourd pour cette ville, située loin du littoral, où les citoyens n’ont aucune « culture » du vent fort. Cet événement géographique a donc affecté les personnes et les biens, les infrastructures et les activités. Il a perturbé l’organisation de toute la société et pour un temps, marqué les mentalités : c’est un révélateur sociétal. Mais les « stigmates » ont disparu en quelques heures sur les routes, en quelques semaines ou quelques mois  sur les infrastructures, quelques années dans les bois… et en combien de temps dans les têtes ?

 
Définition

Nom de la tempête du 26 décembre 1999 (France, Suisse, Allemagne, Danemark).