Identifier les moyens permettant d’éviter une mauvaise coordination des acteurs lors de la mise en place de plans de secours.

Auteur : Pierre Pech, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Les pouvoirs publics ont une mission de protection de la collectivité. Toutefois, ils sont confrontés à des risques de plus en plus variés et certaines menaces ne relèvent plus seulement de logiques nationales.

La complexité de la structuration spatiale, dans laquelle les niveaux territoriaux, de l’international au local, s’interconnectent, impose la mise en place de formes de gestion des risques par les pouvoirs publics à différents échelons.
Le transfert de certaines compétences à la Communauté européenne depuis Maastricht relève amplement de cette adaptation des pouvoirs publics nationaux des États bien conscients de répondre à la nécessité d’avoir une solidarité supranationale dans le domaine de certains risques. La même logique prévaut avec les transferts opérés en France de l’État vers les collectivités territoriales.
Les conflits sont au cœur de la question de la gestion des risques puisqu’il peut se produire des téléscopages entre les nécessités de la protection gérée à un haut niveau administratif territorial et les retombées parfois désavantageuses pour les populations locales les poussant à adopter le NIMBY.