Mouvements de terrain


Le cas des mouvements de terrain est au moins aussi complexe que celui des volcans.

En effet, la nature des mouvements de terrain est extrêmement variée dans sa phénoménologie : affaissements, effondrements, éboulements, chutes de pierres et de blocs, glissements de terrain, avancées dunaires, recul de ligne de côte et de falaise, retraits-gonflements…

Tous ces phénomènes font intervenir des physiques différentes, des matériaux différents, des vitesses de processus différentes. Il en résulte qu’il n’existe pas d’échelle unifiée permettant de les quantifier. Comment comparer un glissement de terrain et un effondrement karstique ?

méthode Méthode

Pour les glissements de terrain, on quantifie le plus souvent les événements par le volume de roches mis en jeu lors du glissement et la surface affectée par celui-ci.

Après avoir repéré les sites de glissement actifs et potentiels, puis à l’aide d’études de terrain permettant de retrouver l’extension spatiale des glissements passés (éventuellement couplées à de la modélisation numériques), on peut déterminer l’amplitude de l’aléa auquel une zone est soumise.

Cette amplitude dépendra notamment de la topographie, de l’état de fracturation des roches et de la nature géologique du sous-sol, qui fixera la profondeur du ou des plans de glissement, et donc le volume mis en mouvement.

 
Définition

Effondrement de la voûte d'une cavité karstique (grotte), due à la dissolution des roches calcaires.