Conclusion
Au début du XIXème siècle, les phénomènes de regroupements des populations étrangères et immigrées dans un petit nombre de quartiers du Nord Est parisien et dans certains ensembles du parc social et des villes nouvelles l'emportent nettement. Le modèle de la dispersion dans l'ensemble de la métropole francilienne accompagné de la dilution dans les quartiers populaires qui avait permis l'intégration des vagues successives de migrants de la fin du XIX° siècle aux années 1950 devient caduc, avec la disparition de la banlieue ouvrière et industrielle qui le portait. Intégrés dans la ville dense de l'entre –deux - guerres, puis logés à part pendant les Trente Glorieuses, les immigrés parisiens et franciliens de la crise vivent désormais le plus souvent entre eux.
Rappel :
Voir leçon 8.