Conclusion
Les nouveaux banlieusards, provinciaux issus de l'exode rural ou Parisiens désireux de quitter la capitale, se sont finalement logés dans les pavillons des lotissements, quartiers nés de la spéculation privée et peu à peu aménagés grâce aux efforts de la droite modernisatrice de 1928. Mais pour l'ensemble des responsables - hauts fonctionnaires, élus, architectes, urbanistes – l'épisode condamne définitivement l'anarchie pavillonnaire. Le logement social loge lui une élite de ménages de salariés dans des cités à l'architecture moderniste, dont la construction en nombre insuffisant n'a pas résolu le déficit de logements sociaux.